Saint Martin

Rétrospective
Il y a 237 communes qui portent le nom de Saint Martin, dont 12 en Provence Alpes Cote d’Azur.
Historique
Saint Martin (317-397) Apôtre de la Gaule et Evêque de Tours

Biographe de la vie de Martin
Sulpice Sévère, historien chrétien d' expression latine ( 360 - 420 )

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Martin : Né en 317 dans une province romaine d’Europe centrale en Pannonie partie de la Hongrie et de la Moravie actuelle, Sabaria est une colonie romaine depuis l’empereur Claude, aujourd’hui Szombathely en Hongrie. Son Père simple soldat devint tribun militaire, à ce titre, il commandait une Légion et changeait fréquemment de Garnison. La vie de Martin semble toute tracée . C’est à Pavie que Martin reçoit sa première éducation il assiste à un synaxe liturgique Chrétienne spécialement destinée aux catéchumènes*( Néophyte que l’on instruit de vive voix affin de recevoir le baptême ). Ce qui n’ allas pas sans créer des problèmes avec l’éducation rigide et militaire que son père lui dispense. Après quelques déboires familiaux, (fugues, incarcération pour raisons religieuse) il finit par se ranger à l’avis du conseil suprême. IL est incorporé à l’age de 19 ans, dans la garde impériale, la Schola , revêtu de ce manteau blanc, la chlamyde qui le rendra célèbre. Après son instruction, on le retrouve en Gaule à Amiens. A cette époque, Martin vie déjà selon les préceptes des évangiles sans avoir reçu le baptême , c’est sans être chrétien qu’il s’illustrera un soir d’hiver glacial en 337 à Amiens aux portes de la ville, en partageant sa Chlamyde avec un pauvre mendiant dépourvu de vêtements, « puisque les autres ne lui accordaient aucune pitié. » La nuit suivante, Martin vit en rêve le Christ revêtu de sa moitié de chlamyde, et l’entendit dire à la foule des anges « Martin qui n’est encore que Catéchumène, m’a couvert de ce vêtement » . Ce pourrait-il que le dormeur ayant lu les évangiles, se rappela ces quelques mots prononcées par le Christ à ces apôtres. « J’ai eu faim, et vous m’avez donné a manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné a boire, j’était un étranger et vous m’avez accueilli, nu vous m’avez vêtu. »

Contexte géopolitique 317-363

Le César Julien ( Flavius Claudius Julianus 331-363) dit Julien L’apostolat, neveu de Constantin le Grand est nommé César et gouverneur de la Gaule par son cousin Constance en 355. Puis , proclamé empereur en 361 par ses légions au palais des thermes à Lutèce. Elevé en Chrétien, il abjura sa foi et tenta de rétablir l’ancien polythéisme païen . Il périt a l’âge de 32 ans l’hors d’une expédition en Perces en 363.

 

Julien est donc César, mais pas encore empereur pendant la jeunesse militaire de Martin. Selon les usages, le César distribue un donativum a ses soldats pour encourager l’héroïsme avant le combat . Quant vint à Martin, le tour d’être récompensé, celui-ci refusa honneurs et rentes car il savait qu’il perdrait sa liberté jugeant plus opportun, de demander son congé au César pour être soldat de Dieux. A cette requête, Julien se mit en colère et impute cette demande à de la lâcheté dans la perspective des combats du lendemain et non a de la foi. Martin proposa alors d’aller au combat sans armes ni armures, Julien le fit enfermé afin qu’il ne se dérobe pas a sa parole. La bataille prévue n’eu pas lieu, car un traité de paix fut signé durant la nuit. Peut être voit on là, une première intervention divine. Alors, Julien consentit à libérer Martin de ses obligations militaires. Ici s’acheva la vie guerrière de Martin .

 

En quittant l’armée du Rhin, Martin se rend en Aquitaine auprès de l’évêque de Poitiers Hilaire, ferme opposant à l’empereur Romain Constantin . Hilaire, tentera en vain de faire nommer Martin diacre, mais rencontra des réticences au sein de l’église, de plus, la fonction n’enchante guère Martin qui veut lui, garder une certaine liberté, il finit par accepter celle d’exorciste. Après concertation avec Hilaire, Martin reprend la route pour sa Pannonie natale où il veut rendre visite à ses parents, il passa les Alpes et là, fut enlevé par des brigands païens qu’il réussit a convertir au Christianisme. Continuant son chemin, il fut arrêté par la Garde de Constantin car considéré trop proche de l’évêque de Poitiers (qui fut lui-même exilé en Orient) . Il semblerait ici, que sous les aspects de la garde impériale, le Diable en personne est pris place pour tenter de mettre a l’épreuve la foi de Martin et que celui-ci se soit tiré de ce piége, en récitant le verset 6 du psaume 118 « le Seigneur est pour mois, plus de crainte, que me fait l’homme à moi ? » a ces mots aussitôt Satan disparu.

Après diverses péripéties Martin arrive enfin en Sabaria sa terre natale. Il y séjournera quelque mois, qu’il métra a profit pour convertir sa mère au christianisme et quelques autres habitants de la région. Enfin, de retour en Italie, il se heurte à l’ évêque de Milan Auxence qui le forcera à s’exiler, (entre 358 et 360) sur l’île inhabité de Gallinara, en face d’ Albenga sur la cote Ligure , Là, il se nourrira de racines à la façon des Anachorètes* (moines ermites d’ Egypte ). Un jour, alors qu’ il c’était alimenté d’une plante vénéneuse appelée hellébore, il senti le poison envahir son corps, dès ce moment il rentra en prière et le mal le quitta. C’est le premier exemple de victoire de Martin sur la mort. Plus tard il appris par un envoyé d’Hilaire, que celui-ci avait été rétabli sur son siège épiscopal, sans que la sentence d’exil soit levée, Hilaire était assigné a résidence à Poitiers, où Martin le rejoint . Il fondera aux alentours de la ville un ermitage qui se transformera rapidement en une communauté cénobitique* (moines qui vivent en communauté ) tant la renommée de Martin était grande. Un jour que Martin avait dû s’absenter, un catéchumène qui l’avait accompagné décéda sans avoir reçu le baptême . Arrivant pendent la veillée funèbre, il fit sortir tout le monde de la cellule, ferma la porte, s’allongea sur le défunt, invoquant le Saint Esprit rentra en prières . Tout a coup, Martin sentit le laissé pour mort bouger, alors il se tourna vers le seigneur en clamant ces louanges la cellule se remplie de ces cris d’action de grâce, les frères firent irruption, stupéfaits, virent le catéchumène rendu à la vie. IL fut aussitôt baptisé et se mit a faire l’éloge de Martin et mourut peu après . A partir de ce moment, le nom de Martin qui est déjà vénéré comme un Saint se répandit dans toute la Gaule. Il participa à d’autres résurrections, mais on n’a aucune trace pour savoir si les ressuscités on survécu ?

L’ évêque de Tours décède en 370

Un jour de Juin 370, Martin fut invité au chevet d’une malade. Mais ce n’était qu’un stratagème pour le faire sortir de son monastère, car on le sait, il refuse tous les honneurs et n’aspire qu’à vivre dans l’humilité . Certains notables voient sa nomination à la tête de l’évêché de Tours d’un très bon œil,( ce qui n’est pas le cas des évêques réunis pour l’élection), ils doivent pourtant plier sous la vox populi, qui accompagne Martin tout au long de sa traversée de la ville.
Le Dimanche 4 juillet 370 Martin devint évêque de Tours.
Il s’attaqua à sa charge avec le même enthousiasme, toujours dans l’humilité et la pauvreté tout évêque qu’il fût. Des semaines de dur labeur étaient entrecoupées de retraites monastique dans des dépendances attenantes à son Eglise Cathédrale. Sans négliger sa fonction d’évêque de Tours, Martin se retire à Marmoutier oû il fonde une Anachorète * ( lieux de retraite pour moines, vivant en ermites, par opposition à cénobite ). Très vite, cet endroit atteint une grande renommée et devient un ensemble d’ermitages. Il sera un des premiers centre religieux de Gaule dés 380.

Nous résumerons pas la vie de Martin de 380 à 397 ou il part en croisade contre les rites et les lieux de cultes païen encore existent en Gaule à cette époque les faits sont trop nombreux. A noter tout de même, que le parcours de Martin à de fortes similitudes avec les jeunes années de Jésus qui n’était pas encore appeler Christ, alors en fuite de Bethléem à Nazareth pour échapper au roi Hérode Antipas, référence : texte Apocryphe
Martin décède a l’age de 81 ans, lors d’une visite dans la paroisse de Candes, commune d’Indre et Loire ou fût enterré le 11 Novembre 397. Sainte Clotilde, Sainte Radegonde, Philippe Auguste, Henri II d’Angleterre, Charles VII, Louis XI, y feront de nombreux pèlerinages.

Saint Martin commémoré
Le 12 Novembre dans les Synaxaires Grecs
Le 11 Novembre en Occident
Le 12 Octobre dans les document Slave

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